Pour des raisons de santé, je suis de retour au Québec avec les enfants, Simon arrivera dans quelques jours.
Il y a certains rêves qui ne finissent pas tout à fait comme on l’avait prévu ou comme on l'aurait aimé…
Mais on se dit qu’on se reprendra en mars prochain…
“Certains regardent la vase au fond de l'étang,
d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau,
il s'agit d'un choix.” (Dalaï Lama)
Je vous laisse avec ce beau poème de Jacques Brel, qui a d'ailleurs terminé ses jours aux Marquises:
Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants ne les entrainent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
À ne jamais risquer une voile dehors
Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues jamais ne les ont emportés
Leur voyage est fini avant de commencer
Je connais des bateaux tellement enchainés
Qu’ils ont désappris comment se libérer
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûr de ne pas chavirer
Je connais des bateaux qui s’en vont à plusieurs
Affronter le grand vent au-delà de la peur
Je connais des bateaux qui s’égratignant un peu
Sur les routes de la mer où les mène leur jeu
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Lacérés de partout mais plus braves et plus fort
Je connais des bateaux débordants de soleil
Quand ils ont partagé des années de merveilles
Je connais des bateaux qui reviennent toujours
Quand ils ont navigués jusqu’à leur dernier jour
Tout prêts à déployer leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont un coeur à taille d’océan
Jacques Brel