lundi 23 mars 2015

Câlisse de tabarnak (désolé pour les gros mots…) – par Simon

Nous sommes partis de San Cristobal en fin de journée pour couvrir les 80 miles nous séparant d’Isabella qui est la plus grande mais aussi une des moins développée des îles Galapagos. Après une nuit sous la pluie et le vent, le vent a faiblit et on a finit la traversée au moteur en passant dans le cratère d’un volcan. Oui, oui, j’ai bien dit DANS LE CRATÈRE d’un volcan. Il s’agit en fait de  Isla Tortuga qui est un ancien volcan à demi submergé: impressionant!!!

À l’arrivée à Puerto Villamil qui est le seul ancrage permis à Isabella, au moment de s’ancrer, j’ai subitement eu de la difficulté à mettre en marche arrière, puis de la difficulté à mettre en marche avant, puis, plus rien! Ni marche avant, ni marche arrière et on dérive lentement vers un autre voilier. Vite, je crie à Marie-Noelle de prendre une défense pour parer au choc et j’appelle rapidement les copains d’un ton, je dirais, “autoritaire”: “sautez dans vos dinghy, on n’a plus de moteur”. Puis je remarque des gens qui passent en zodiac à côté: je leur crie qu’on n’a plus de moteur et leur demande de pousser notre étrave qui n’est plus qu’à quelques mètres de l’autre voilier. Ouf, ça marche et dès qu’on s’est écarté un peu, on mouille l’ancre, dans une position pas idéale mais au moins on aura le temps d’évaluer la situation. On réessaye alors plusieurs fois de mettre en marche avant ou arrière et rien n’y fait. On finit par aller ré-ancrer Mandala à un meilleur endroit avec l’aide de 3 zodiacs. Dans les heures qui suivent, Gonzalo, Olivier, Mark (de bateaux-copains) et moi allons faire plusieurs tests sur la transmission et conclure que celle-ci a un problème majeur (en fait, c’est probablement l’embrayage pour les puristes).

Commence alors la recherche de compétence pour nous aider à régler le problème. Après avoir parlé avec des locaux, le seul mécanicien rencontré ne connait que les moteurs hors-bord. Puis, on trouve un accès internet et je découvre que le seul concessionaire Volvo Penta d’Amérique du sud est au…Brésil. Il n’y rien en Équateur. En demandant, J’apprend aussi que les droit de douane sont de 50% à 80% pour importer quoique ce soit . J’ai lancé un appel à l’aide sur “Cruiser’s Forum” qui est un site web de navigateurs et un gars m’a envoyé le “Service Manual” pour ma transmission. À la lecture de ce dernier, qui commence par 4 pages de “Special tools”, je conclue que rebâtir la transmission est au delà de mes compétences et des outils du bord.

Bref, au moins nous sommes ancrés dans un mouillage sécuritaire et dans une très belle îles (mais où il n’y a pas grand chose) et tous les autres systèmes du bateau fonctionnent bien.  On se demande si on devrait naviguer à voile jusqu’en polynésie pour trouver les compétences requises ou si je peux démonter une partie de la transmission, prendre l’avion pour Miami, faire réparer en Floride et revenir ici.  Bref, ce n’est pas évident.

Il n’y a pas grand chose que je ne puisse réparer sur Mandala mais la transmission du Saildrive est une des rare partie du bateau qu’il m’est impossible de réparer à bord…

J’avais un mauvais feeling quand j’ai rangé mes outils à Panama… J’aurais dû me douter que ça ne durerait pas …

À suivre…




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