dimanche 15 mars 2015

Les Galapagos: enchantement et paradoxes


Les îles Galapagos sont des îles d’origine volcanique situé à plus de 965 km au large des côtes sud-américaine au niveau de l’Équateur. Cet archipel appartient à l’Équateur, d’ailleurs, le nord d’Isabella, la plus grosse île des Galapagos est dans l’hémisphère Nord tandis que le reste de l’île se situe dans l’hémisphère sud! L’archipel comprend 19 îles, dont 4 seulement sont habitées (pour une population de 25 000 à 30 000 habitants), et plus d’une centaine d’îlots.

En 1835, le naturaliste britannique Charles Darwin, y passa 5 semaines pour étudier la diversité des espèces. C’est d’ailleurs suite à son passage ici qu’il élabora sa fameuse théorie de l’évolution des espèces.

Les îles Galapagos ont une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle. Il y a plusieurs espèces d’animaux que l’on retrouve uniquement dans l’archipel.
Depuis notre arrivée aux Galapagos, nous sommes enchantés par la vie marine qui nous entoure. On a un peu la même sensation qu’on avait eu en arrivant dans le parc marin des Exumas (aux Bahamas) : WOW!  C’est donc dire que ça marche les parcs marins et… que le reste de la mer est malheureusement un désert, un énorme désert…

Les Galapagos forment un parc marin protégé, il faut montrer coque blanche pour pouvoir y venir. Plus de 97% des Galapagos, le parc national et la réserve marine (qui s’étend jusqu’à 40 milles marins des côtes), constituent un site du patrimoine mondial de l’Unesco. En plus de payer des droits d’entrée et de parc plutôt salés, on nous demande d’avoir une coque propre, propre, propre; d’avoir un certificat de fumigation récent du navire et il y a toute une liste des fruits et légumes interdits aux Galapagos et de trier nos poubelles en trois sections : recyclable, organique et jetable.

Mais voilà le paradoxe, après que les 5-6 officiels du gouvernement eurent quitté notre bateau (en emportant toutes les cannettes de Coke qu’on avait mis à leur disposition), on se rend compte qu’il y a un vieux cargo dans la baie qui laisse échapper du fuel dans l’eau (on apprendra plus tard qu’il s’agit du navire qui ravitaillait l’île en fruits et légumes). On se rend compte aussi qu’il n’y a pas de bacs pour nos déchets triés et que ceux-ci finissent tous dans la même poubelle. Le certificat de fumigation est une vraie « joke » car tous les bateaux en ont un faux émis contre quelques dollars à Panama (et les officiels ne sont pas dupes).

Notre autografo (permis de séjour en bateau) qui nous a coûté la peau des fesses, ne nous permet que de s’ancrer aux trois villes principales, San Cristobal, Isabela et Santa Cruz. Impossible d’aller se promener ailleurs avec Mandala, impossible de s’ancrer ailleurs, c’est même impossible de faire des “petits détours” pour se rendre d’une île à l’autre! Et le tout est TRÈS (trop) bien contrôlé, il faut même une autorisation officielle pour changer de place (et évidemment repayer). Même pas le droit de sortir de la baie en dinghy. Pour aller faire du snorkeling, une agence voulait nous faire payer 110 dollars par personne incluant les enfants! Ça fait tout de même 550$ pour une activité qui nous coûte normalement zéro!!! La pêche est formellement interdite dans le parc marin sauf si on prend un tour pour aller à la pêche $$$. 

En fait, sous le prétexte de la conservation, on a plus l’impression que ce qui est visé, c’est plutôt la conservation maximale des dollars. Mais, heureusement, il y a quand même pleins de trucs à faire et à voir sans avoir à passer par une agence.

Ceci dit, cela vaut quand même la peine d’y venir. La vie marine est tout simplement FANTASTIQUE. Les îles sont comme sorties d’un autre monde et les gens y sont fort sympathiques.





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